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La dernière étape du processus de Communication Non Violente nous permet de formuler une demande qui tienne compte de nos besoins et qui nous permettrait d’améliorer notre bien-être. Nous développons ainsi la bienveillance et la compassion vis-à-vis de nous-mêmes. Nous cessons de faire les choses par obligation, devoir ou pour obtenir une récompense ou échapper à la culpabilité. Nous passons du mode « je dois » au mode « je choisis » en identifiant les vraies motivations derrières nos actes.
Comme toujours en communication, il s’agit de dire ce que nous voulons et pas ce que nous ne voulons pas, ce qui n’est pas toujours si facile à déterminer et à exprimer de façon claire et concrète.
Pour être sûr que le message soit bien perçu, nous pouvons demander à notre interlocuteur de nous le reformuler avec sincérité et nous pouvons du coup nous intéresser à ce qu’il ressent, pense et disposé à faire suite à notre demande.
Se préoccuper de savoir et d’exprimer clairement nos attentes est également important lorsque l’on s’adresse à un groupe (dans une fratrie ou une classe par exemple).
Attention, nos demandes peuvent être considérées par nos interlocuteurs comme des exigences qui entraîneront soumission ou révolte, s’ils sont convaincus qu’ils seront critiqués ou punis s’ils ne s’y conforment pas. A nous de leur préciser qu’ils ne doivent s’y conformer seulement s’ils y sont disposés. La Communication Non Violentene vise pas à faire changer l’autre pour obtenir ce que l’on veut. Le but est de satisfaire les besoins de chacun dans un souci de sincérité et d’empathie.
